9 Décembre 2017
Dimanche dernier, premier dimanche de l’Avent, nos regards étaient orientés dans la dynamique de la veille permanente afin que, comme à l’improviste, la venue de Dieu ne nous surprenne pas.
Si l’état de veille nous fut alors recommandé ; ce dimanche par contre, à travers la contemplation de la lumineuse figure du précurseur de Jésus au travers de l’Evangile, nous sommes plus que jamais conviés à Préparer le chemin du Seigneur, à rendre droits ses sentiers.
Cette invitation du prophète accueillie en cette période de marche active et joyeuse vers Noël situe avec clarté les dispositions à prendre afin de mieux fêter la venue de l’Enfant divin.
Au travers de notre cœur et de notre vie ensemençons en nous et autour de nous la graine d’amour qui germera à Noël :
Tel sera le beau cadeau à offrir à l’Enfant Dieu.
En nous rendant réceptif au message du prophète nous arriverons à combler les ravins du manque de pardon par la paix à rétablir.
En outre, rester toute oreille au message prophétique :
C’est s’engager sur le chemin des béatitudes pour une merveilleuse préparation du chemin du Seigneur qui est déjà venu et qui vient encore.
C’est comprendre la nécessité de l’abaissement ou précisément la disparition des montagnes d’indifférence, de haine, de jalousie en nos vies.
Dès lors s’armer à travailler pour poser pendant ce temps de grâce un nouveau regard empreint de bonté et de tolérance sur l’autre comme image du Tout Autre que nous préparons à accueillir.
A l’instar de Jean Baptiste, allons préparer les chemins de nos vies à la rencontre de l’Emmanuel.
Abbé Irénée FAGNON
Edito 10 décembre 2017
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