12 Mai 2018
A une semaine de la célébration du don de l’Esprit Saint, qui vient sonner le glas à la cinquantaine pascale,
Jésus à la veille de sa passion laisse en héritage à ses disciples et par ricochet au monde son Testament spirituel.
Dans un élan de communion avec son père, à travers un dialogue intime et profond qualifié de prière sacerdotale au bénéfice de l’humanité pécheresse, il recommande les siens à son Père en ces termes :
Père, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous-mêmes.
Richesse inouïe d’Unité, protection spirituelle gage de confiance opérante et rassurante pour se préserver de la présence du mauvais dans le monde.
Entre l’Ascension et la Pentecôte Jésus à travers cet Evangile ouvre le chemin de la Vraie Vie aux disciples.
Au delà de tout le monde il aime chacun particulièrement et le recommande à son Père.
Quel bonheur de se savoir aimer personnellement en dépit de ses fragilités par un Amour si pur et gratuit !
Le socle spirituel de la vie missionnaire est ainsi posé au cœur d’un monde plein d’adversité où le chrétien est appelé à tenir allumer le sublime flambeau du témoignage tel que le Christ l’a révélé au milieu des siens.
Conscient des forces contraires dans le monde qui influencent grandement le vécu des disciples, pouvant les éloigner très facilement de la source par excellence de vie et de vérité, Jésus les introduit dans l’intimité de son père :
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde mais pour que tu les gardes du mauvais.
Une telle affirmation vient admirablement en écho à celle-ci :
Vous êtes dans le monde mais vous n’êtes du monde .
Dès lors, chaque disciple missionnaire peut avancer confiant d’un avenir assuré dans la fidélité au précieux nom qui relève et sauve.
Ce geste salvateur : désir véritable du Père, s’opère par le Fils dans la puissance de l’Esprit que nous accueillerons bientôt.
La diversité apparaît ainsi comme don de Dieu, grâce et merveille à célébrer, honorer, protéger puisque conduisant à la beauté de l’unité source d’enrichissement et de fécondité de toute existence.
Malheureusement le champ des vaines rivalités, la sphère des intérêts personnels et égoïstes, la dispersion des forces et énergies personnelles tendent dès fois à prendre le pas sur la convergence des différences en vue de la réalisation del’unité tant voulue par le Christ :
Qu’ils soient un comme nous-mêmes.
Daigne cette Eucharistie faire briser en nos vies les freins à la réalisation de l’Unité dans la Fidélité à la Vérité de l’Amour divin !
Abbé Irénée FAGNON
Edito Dimanche 13 mai 2018
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