14 Janvier 2022
Avec Jésus, saisi par l’Esprit au sortir des eaux du jourdain où il a été baptisé par le précurseur, l’heure des noces de Dieu et de l’humanité est venue. Le vin nouveau de la fête à laquelle tous sont conviés ne demande qu’à être puisé. L a grâce est prête à se répandre en abondance sur tous ceux qui, à la suite des disciples, croient en celui dont la gloire a été manifestée. Il ne s’agit pas ici du prestige extérieur qui suscite crainte et admiration.
En effet, lorsque est venue son « Heure », celle de son exaltation en croix, cette gloire éclate aux yeux des croyants : alors, ils reconnaissent en lui le Sauveur qui introduit dans la salle des noces éternelles, où il accueillera la foule des élus qui participeront à la fête éternelle. L’Eucharistie en est le sacrement, le gage. Dans l’assemblée qui la célèbre, chacun selon sa situation, sa grâce et son charisme, contribue à préparer dès ici-bas le grand rassemblement auquel sont conviées toutes les nations de la terre.
Ainsi l’heure de Jésus évoque toujours celle de la passion. « L’Evangile de Cana » a été rédigé , doit être lu et longuement médité à la lumière de la foi pascale. Enfin, ce repas de mariage fait songer à ce qui est écrit au livre de l’Apocalypse : « Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau ».
BON DIMANCHE A TOUTES ET A TOUS !
ABBE GILLES BERANGER MABOUNDA
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