19 Août 2022
L’espérance et la joie qui étaient nôtres lundi dernier,
fête de l’Assomption, ne seraient-elles plus de mise aujourd’hui où
notre évangile semble venir les inquiéter sérieusement ?
« Je ne sais pas d’où vous êtes » ; « vous serez jetés dehors » :
Marie est le modèle des sauvés, mais qui suivra effectivement son chemin ?
La liturgie de la Parole de ce dimanche nous fait méditer un paradoxe :
« la porte est étroite mais la salle des noces est spacieuse ».
Dieu propose à tous le salut (la salle du festin est large)
mais il revient à chacun de l’accueillir.
Il faut prendre la mesure de l’exigence que comporte cet accueil.
Jésus affirme que l’on n’est pas sauvé
en vertu d’un droit ou de mérites.
L’étroitesse de la porte exprime au fond la largeur
de notre orgueil, de nos égoïsmes, l’énormité de nos fausses sécurités,
de nos présomptions.
L’évangile se termine d’ailleurs par une question de place.
On ne rentrera dans le Royaume que par la petite porte.
Accueillir le Royaume ne va donc pas sans renoncement.
Père Janvier OWONA
Edito 21 août 2022
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