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MISERICORDE

Dans le langage courant, c’est un mot qu’on n’emploie plus beaucoup.

Le Petit Robert le définit comme « qui le cœur (cor) sensible au malheur (miseria).

Il signifie avoir de la bonté, de la charité, de la compassion, de la pitié.

Il peut être aussi une interjection qui marque la surprise accompagnée de douleur.

Jésus demande de faire preuve de miséricorde.

Elle dépasse la rigidité des principes, le souci de la règle, la rigueur des raisonnements.

Plutôt que de s’attacher rigoureusement aux sacrifices et aux rites religieux,

le Christ a le cœur sensible à la misère du pécheur.

On le voit même appeler un publicain, homme infréquentable.

Ainsi manifeste t-il la confiance et la compassion de la bonté de Dieu.

Pour nous il est légitime d’avoir des principes, de tenir à des règles, de se référer à des convictions.

Mais attention à ce que cela  ne rigidifie pas  notre cœur et ne  durcisse pas  notre regard.

Le regard de miséricorde de Jésus a permis à ce grand pécheur de l’Evangile

d’être réhabilité et de repartir avec confiance.

Il s’est senti  aimé et a répondu par un autre amour.

Par ce signe, Jésus nous montre la spécificité de l’Eglise.

Elle est fondée sur la miséricorde.

Elle est une assemblée de pécheurs pardonnés.

Elle est consacrée pour sauvée et pour aimer.

Après Saint jean Paul II qui a institué ce dimanche de la Miséricorde,

Notre Pape François nous appelle à la mettre en œuvre.

Oui, nous avons toujours à apprendre ce que veut dire concrètement cette Parole de Jésus :

« C’est la miséricorde que je veux ».

 Père Dominique Sentucq

 

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