Deuxième dimanche de l’Octave de Noël et fête de l’Epiphanie, nous voici toujours continuant à goûter aux suavités du mystère de l’Incarnation.
Encore appelée théophanie, l’Epiphanie demeure la manifestation du Sauveur Jésus à l’humanité toute entière.
A peine né que déjà Jésus ne tarde de révéler sa mission universelle de salut pour tout le genre humain.
Aucune catégorie de personne n’est exclue du foyer d’amour dont il embrase les hommes.
Ainsi, guidés par une étoile, lumière mystérieuse, les mages, Probablement des astrologues, savants païens, n’appartenant pas au peuple élu, reconnurent la Seigneurie du Nouveau- né et furent conduits à Bethléem pour l’adorer et lui offrirent des présents.
Attentifs aux signes des temps, Dieu leur a fait signe à travers un langage qui leur était familier.
Simplicité et délicatesse de la part de Dieu qui prend l’homme dans l’ordinaire de son existence et lui fait découvrir l’extraordinaire pour lequel il a été créé.
Plus qu’un astre, l’étoile indicatrice de chemin aux mages reste cette lumière divine qui illumine le cœur et l’intelligence de l’homme et qui le porte vers la recherche et la rencontre du Tout Autre.
Démarche spirituelle suscitée par un Dieu sans frontière Même si nos étoiles ne sont pas identiques, elles nous conduisent toutes vers Dieu à condition que nous sachions les reconnaître et les suivre avec persévérance.Dès lors, transformés au plus intime de nous même grâce à la rencontre avec le Christ nous pourrons repartir à l’instar des mages par le véritable chemin de vie.
Ce nouveau itinéraire que nous sommes tous appelés à emprunter en cette nouvelle année civile nous permettra à notre tour de devenir des épiphanies de l’amour du Christ auprès de tous les frères en humanité.
Abbé Irénée FAGNON
Edito du Dimanche 03 Janvier 2016