DIEU EST POUR LA VIE

Ce sont les cérémonies d’obsèques qui rassemblent le plus de monde.

On ne doit pas en déduire que la religion ne concerne que la mort.

Dieu n’est pas morbide.

« Dieu n’a pas fait la mort »

« Il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants ».

« Il a créé toutes choses pour qu’elles subsistent ».

Dans les lectures d’aujourd’hui et notamment l’évangile (Veuve de Naïm et son fils mort),

la vie et la mort, la joie et la tristesse,

l’espérance et le désespoir tragique se rencontrent.

Forces du mal et forces de la vie se font face chaque jour.

C’est ce que nous voyons et éprouvons.

Nous devons nous protéger des premières   : comment faire ?

En s’ouvrant aux forces de la vie.

En nous confiant à Dieu qui n’abandonne pas ses enfants dans l’épreuve.

De la mort, Jésus ne dit rien : pas d’explication, pas de bavardage.

Sa pitié se traduit en geste.

Sa parole appelle à la vie.

A se remettre debout,

à se lever- c’est le verbe utilisé pour ressusciter.

Jésus a vaincu la mort et nous rend toujours plus vivants.

En s’intéressant à cette vevue de Naïm et à son fils,

Jésus s’interesse à chacun de nous.

Ses paroles, ses gestes manifestent sa compassion et sa miséricorde.

A nous de savoir trouver les notres pour toucher les cœurs.

Nous faire proches , et redonner envie de vivre.

Alors la miséricorde sera pour tous.

Père Dominique Sentucq

Edito 5 mai 2016