L’écoute de la Parole : Option préférentielle de l’accueil réussi de Jésus

La liturgie de  ce quinzième dimanche du temps ordinaire nous peint avec art et beauté la place on ne peut plus prépondérante de l’écoute de la Parole de Dieu au cœur  de la vie du disciple du Christ.

A la faveur d’une halte à Béthanie dans une famille amie celle de Marthe, Marie et Lazare, les deux sœurs déploient envers Jésus des attitudes d’accueil tout à fait différent.

Si pour Marthe, l’accueil demeure actif car basé sur des services, pour Marie il reste contemplatif manifestant ainsi de l’intérêt à la Parole de Jésus. Cette Parole, c’est  le Verbe de Dieu qui s’est fait chair selon le premier et lumineux verset du prologue de Saint Jean.

Dans cette dynamique nous appréhendons avec beaucoup de clarté et de  limpidité la réaction de Jésus face à la doléance voire au reproche de Marthe à l’endroit de Marie sa sœur.

En nous visitant comme à Béthanie, le Seigneur ne quémande que notre disponibilité à l’écouter.

Moment fort précieux de toute célébration eucharistique, le temps de la Parole bien vécu  est à maints égards comparable à l’hospitalité offerte  par Marie la sœur de Marthe au Christ à travers la page d’Évangile de ce jour.

Si la démarche de Marthe n’est pas du tout négligeable, celle de sa sœur reste la meilleure car elle  cherche à connaître profondément l’hôte, à travers ce qu’il dit, ce qu’il veut, ce qu’il est.

A l’instar de Marie aux pieds du Maître, Daigne le Seigneur nous combler de la grâce de l’écoute attentive et rayonnante de sa Parole pour une existence plus paisible, Amen !

Abbé Irénée FAGNON

Edito 17 juillet 2016