15 Septembre 2016
Les exemples d’ « argent sale » ne datent pas d’aujourd’hui.
L’Evangile, par la voix de Jésus en donne un exemple significatif.
C’est l’histoire d’un gérant indélicat qui au lieu de servir son maître dilapide l’argent confié pour se faire des amis afin de se faire des amis qui pourront lui être utiles aux jours difficiles.
Escroquerie caractérisée. Immoralité.
Pourtant Jésus loue ce gérant : non pour sa malhonnêteté, la fin ne justifie jamais les moyens, mais pour son habileté, sa détermination à s’en sortir en se faisant des amis.
Jésus ne baisse pas les exigences de la morale, et son enseignement sur ce point est constant :
« On ne peut servir Dieu et l’Argent ». Il qualifie l’argent de « trompeur ».
Trompeur quand il devient l’idole à laquelle on sacrifie tout.
Trompeur quand il endort la conscience élémentaire.
Quand on pense qu’il peut tout obtenir et que tout peut s’acheter.
Argent trompeur quand il favorise l’apparence, le clinquant...
Trompeur, quand on fait tout dépendre de lui : on se méprend alors totalement sur ce qui fait vivre.
Non pas servir l’argent, mais se servir de l’argent et de tous les biens matériels, intellectuels, spirituels.
Pour subvenir à nos justes besoins et ceux des autres, c’est s’attirer l’amitié des pauvres et la bénédiction de Dieu.
C’est aussi servir Dieu.
Père Dominique Sentucq
Edito 18 septembre 2016
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