16 Février 2017
Le sermon sur la montagne proposé à la table de la Parole depuis trois dimanches successifs prend fin en ce septième dimanche du temps ordinaire.
La thématique qu’elle propose s’enracine profondément dans l’imitation de la sainteté et de la perfection divines.
Qu’il est facile pour le chrétien et par ricochet l’être humain d’aimer celui qui le comprend et l’aime et très difficile et dès fois irréalisable de manifester de la sympathie envers celui qui manifestement le déteste.
Cette réalité très obvie et récurrente dans l’agir humain prendra une tournure autre avec Jésus au cœur de l’Evangile de ce jour.
L’amour ne voit que le bien, le beau et le vrai.
Le noyau précieux ou dur de la foi en Dieu autrement dit, le testament d’amour est, en des termes précis et simples, explicité et vivement recommandé.
Cette nouveauté radicale apportée par le Christ se déploie à travers :
L’amour du prochain, l’amour de l’ennemi, l’amour pour le pauvre, l’amour pour la haine, le pardon face à l’offense…
Même s’il paraît plus trouver écho sur le registre de l’utopie, cette exhortation du Christ est de l’ordre de la Merveilleuse puissance d’éternité.
L’amour gratuit, sans calcul, sans réserve auquel Jésus nous convie en ce jour nous établi dans la sphère de l’amour céleste.
Il transcende toutes cultures, races, nations.
Cet apport nouveau reste l’accomplissement parfait de la loi et s’intitule :
Amour Vrai et sincère qui prend appui sur la générosité sans faille de Dieu et déborde en miséricorde et en des a priori toujours favorables.
Amour neutre, du ressort de l’universel applicable au cœur de toute particularité.
« L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout, l’amour est éternel ! » ( 1co13,7)
Aime ! Aimons ! Aimez !en dépit de tout pour Dieu.
Amen !
Abbé Irénée FAGNON
Edito 19.02.2017
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