15 Juillet 2018
La période estivale nous porte et nous nous laissons agréablement emporter par la beauté des jours due au rayonnement du soleil et par delà, elle nous conduit inéluctablement à changer certaines de nos habitudes et attitudes ordinaires et à juste raison.
Dans la foi chrétienne par exemple, qui nous fait disciple du Christ par le bain baptismal, pareille tension entreprise au travers d’une sollicitude évangélique toujours croissante au profit de tous et a fortiori à l’égard des plus fragiles demeure fruit de la réponse à l’appel divin. C’est un élan de conversion a embrassé encore davantage en cette période où l’on tend plus à s’occuper de soi, à se donner plus de joie et de plaisir peut-être perdant de vue dans le sillage de cette temporalité que toute joie vraiment vécue reste celle qui se partage. Entrer dans la dynamique du partage c’est se revêtir de la posture missionnaire pour désormais être témoins du message d’amour qui désormais, libère, guéri et ressuscite. Plus que jamais la communauté chrétienne a besoin de se bâtir dans ce terreau missionnaire tant voulu et révélé par le Maître de la mission qui dans la péricope marcienne proposée en ce jour appel et envoie. Chaque réponse à l’appel de Dieu exige a priori une dynamique d’écoute et de lâcher prise qui conduit le chrétien à épouser les sentiments divins le disposant ainsi à être envoyé. Réussir la mission reçue du Christ, Maître de la mission qui appelle et qui envoie nécessite collaboration dans la vérité de l’amour pour le plus grand bien de tous. Collaboration qui s’articule sur les principes d’accueil de l’autre dans sa différence et dans sa spécificité à l’instar du Christ qui prend l’homme tel dans son état pour le conduire à petits pas vers la source de vie et d’amour qu’il constitue. Solidaire et non solitaire dans la mission afin que le soutien réciproque : semence évangélique puisse porter de beaux et de bons fruits qui demeurent. Répondre à l’appel du Christ qui envoie reste du ressort de l’art divin qui suppose dépouillement, abandon entre les mains de la Providence qui jamais ne déçoit mais colore chaque geste d’amour posé des couleurs d’éternité : Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades et les guérissaient.
Daigne cette Eucharistie maintenir ou raviver en nous l’élan missionnaire pour la joie et le bonheur de l’humanité, Amen !
Abbé Irénée FAGNON
Edito 15 juillet 2018
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