13 Décembre 2013
L’attente de l’Avent est une attente joyeuse parce que cette attente est comblée par Dieu lui-même qui
« déchirer le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple » (Is 25, 7-8).
Mais la joie de l’attente n’exclut pas des interrogations qui même si elles pourraient trahir un doute viennent renforcer la foi de celui qui attend le Seigneur.
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Les preuves de la foi ne sont pas à chercher en dehors des raisons de notre espérance, mais elles impliquent une conversion de notre regard. Une conversion qui réussit à voir Dieu au-delà des apparences pour opérer le passage de la prophétie à celui de l’accomplissement de la promesse.
La raison de la joie dans cette attente réside dans la révélation d’un Dieu de tendresse qui se fait proche en partageant nos joies et nos peines et qui demeure avec nous tout au long de notre vie.
Le Christ est bien celui qui doit venir et nous n’avons pas à en attendre un autre.
Ne le cherchons pas là où il n’est pas, mais trouvons le dans l’engagement concret de notre vie de foi.
PERE CHRISTOPHE
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