6 Février 2016
Entrer en Carême , c’est aller au désert : à la suite du peuple élu qui y erra 40 ans, et à la suite de Jésus qui s’y retira 40 jours.
Le désert est moins un lieu géographique qu’un temps spirituel : c’est là où Dieu peut parler plus facilement à notre cœur.
Le Carême est une marche pour revenir à Dieu
« Revenez à moi de tout votre cœur »
Traditionnellement l’Eglise nous propose de marquer ce temps de façon personnelle et communautaire par :
-le jeûne : il est désencombrement de tout ce qui entrave nos gestes et sentiments, allègement de ce qui empêche notre disponibilité.
Il permet de faire de la place à Dieu et à l’autre .
Il est remise en cause, remise en ordre, choix nouveaux .
Il creuse une nouvelle faim. Il purifie nos désirs. Il appelle à la conversion.
-l’aumône : elle est partage, souci plus grand de l’autre, regard différend porté sur lui et sur les choses.
Mais aussi accueil de sa différence et de ce qu’il a me donner .
Elle appelle dépossession, gratuité, liberté, confiance.
-La prière : elle est rencontre plus intense du Seigneur, écoute attentive de sa Parole, effort de silence pour entendre.
Elle appelle à puiser aux sources que sont les sacrements.
A chacun de voir comment il vivra personnellement ce temps par ces 3 attitudes.
Mais ensemble, en communauté, nous prendrons ce chemin vers Pâques.
Des propositions seront faites, des appels lancés.
Et puis, il n’est pas interdit de faire preuve d’imagination afin de sortir de l’ordinaire des jours.
C’est un temps favorable nous dit l’Ecriture.
« Ne laissez pas sans effet la grâce reçue de Dieu ».
Bon Carême.
Père Dominique SENTUCQ
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