10 Mars 2016
Après le quatrième dimanche de carême dit du Laetare, l’Eglise nous replonge derechef dans une autre forme de joie à travers le terme de la miséricorde qui se déploie en puissance au cœur de la liturgie de la parole de ce jour.
Face à ses détracteurs cherchant à le piéger en rapport à la question d’adultère, Jésus, Vrai visage du Père répond d’une part par le silence et de l’autre par la vérité qui confond profondément ses ennemis.
Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre.
Voilà une grande vérité qui jailli du cœur miséricordieux de Jésus.
Et suite à ces propos de Jésus il ne restait plus que deux écrit Saint Augustin c'est-à-dire
la pécheresse et le Sauveur, la malade et le Médecin, la misère et la Miséricorde.
La célèbre parabole de la femme adultère nous fait découvrir la profondeur de l’amour de Jésus pour le pécheur en qui il déteste le péché.
Si ce dernier demeure l’un des pires maux qu’il faut combattre, le pécheur par contre reste un assoiffé de la guérison c’est à dire du salut que génère la miséricorde.
Le chrétien vaut toujours plus que son péché et à travers le regard de miséricorde posé sur lui il retrouve force et courage.
Les paroles de Jésus à savoir : Va et ne pèche plus constituent des paroles de résurrection pour la femme adultère.
Elle se voit engager désormais sur un chemin rayonnant d’avenir, tel l’apôtre des Gentils après sa rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas.
Au terme de cette riche semaine missionnaire vécue en Paroisse avec la communauté catholique Palavra Viva demandons au Seigneur, la grâce d’être jour après jour des messagers de la miséricorde, la suprême justice. Amen !
Abbé Irénée FAGNON
Edito pour Dimanche 13.03.16
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