REPANDRE LA BONNE NOUVELLE

Chaque année, toute l’Eglise  est appelée à vivre une semaine missionnaire.
 

C’est l’occasion pour nous chrétiens d’élargir notre  prière et de nous ouvrir à l’universel,  la véritable catholicité.
Déjà la diversité de nos communautés par les origines sociales, culturelles et géographiques, nous rappelle cette dimension et nous fait bénéficier de cette richesse.
Notre effort de Carême en faveur d’une petite église du Sénégal nous associe
à l’extension de la Bonne Nouvelle et aux efforts de développement.
Les prêtre africains qui viennent au service de nos paroisses nous mettent en communion avec des frères lointains.
Ils nous stimulent par leur jeunesse, leur courage  et leur zèle dans la foi .
De la sorte, notre Eglise est fidèle à sa nature.
Car depuis les origines, l’Eglise est missionnaire.
En plus de proclamer l’Evangile, elle témoigne de sa foi par des actes et son témoignage peut aller jusqu’au martyr .
 

Le Concile proclamant l’Eglise comme Peuple de Dieu, les chrétiens peuvent mieux percevoir leur mission commune.
C’est tout baptisé -prêtre, prophète et roi- qui doit continuer dans la lignée de ses ancêtres dans la foi, cette fonction missionnaire.
les fidèles laïcs sont donc également appelés à coopérer de façon active  à la mission de l’Eglise.
Etre missionnaire, c’est donc être appelé et envoyé par le Christ et l’Eglise
à ceux qui sont « au loin » -non pas d’abord géographiquement, mais spirituellement- et être auprès d’eux « sel de la terre », « lumière du monde » (Mt 5,13.14).
N’oublions pas que notre baptême nous engage à témoigner du Christ et de l’Evangile et à communiquer la Bonne Nouvelle que nous avons reçue.
 

Cette semaine prions pour que notre zèle missionnaire soit ravivé.
 Pensons à tous les missionnaires de chez nous partis au loin.

P. Dominique Sentucq

Edito 3 novembre 2016