1 Décembre 2017
L’Eglise dans sa sagesse et au cœur de son cycle liturgique triennal, alternant couleurs liturgiques et temps liturgiques, nous fait contempler année par année les délices de l’histoire de notre rédemption.
Le temps de l’Avent constitue cette période propice qui ouvre chaque année liturgique et qui nous conduit avec bonheur et Joyeuse espérance à la célébration du mystère de l’incarnation tout en ouvrant les yeux de notre cœur sur la parousie.
Ce temps d’attente joyeuse augure un avenir meilleur pour l’humanité qui est appelée à se réconcilier avec Dieu en se désolidarisant du mal sous toutes ses formes.
Embarqués dans le navire de l’Avent, la liturgie de la Parole de ce premier Dimanche, nous invite à vivre dans une perspective de veille permanente au regard du caractère improviste de l’avènement du Royaume des cieux.
Parvenir à cette étape passe par le dépouillement et l’auto examen à l’instar de la dynamique explicitée par l’Evangile de la plume de Saint Marc.
L’urgence de la conversion se présente avec fort empressement comme une exigence pour l’accueil de l’Enfant Dieu à Noël et davantage lors du second avènement du Fils de Dieu à la fin des temps.
Elle ne s’opère et ne prend forme véritable qu’à travers un état de vigilance de toujours :
Prenez garde, restez éveillez car vous ne savez pas quand ce sera moment.
Qu’à la faveur de ce temps de grâce toute notre vie soit un pas en avant dans la veille par delà ce temps de l’Avent.
Dieu nous y aide, Amen !
Abbé Irénée FAGNON
Edito 3.12.2017
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