26 Juillet 2013
« Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ‘Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir’(…) je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut. » (Lc LC 11, 5-13)
Le sens de la prière qui se dégage de cette belle image proposée par Jésus tranche radicalement avec bien de nos sentiers battus en la matière.
C’est l’élan confiant du cœur d’un orant-ami envers Dieu perçu et approché comme Le Grand Ami.
C’est l’abandon du chrétien qui se sait et se sent fils-chéri d’un Dieu « Père » qui, pour lui est aussi plus qu’un « Ami ».
Sans ce « sans-gêne », expression parfaite d’une amitié à double sens – c’est-à-dire donnée et reçue –, notre prière court le risque de n’être qu’un rabâchage stérile et finalement ennuyeux voire inutile.
Prions donc en amis, Dieu « Notre Père » et notre Ami.
Abbé Gaston AITONDJI
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