« Seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux,
Ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur », (Gn. 18, 3)
Oui viens Seigneur, viens chez moi !
Ô Seigneur, comme à Mambré,
Par ce temps chaud de la journée,
Où Abraham t’ouvrit sa maison
Et tu y entras sans façon,
Viens demeurer chez moi (cf. Gn. 18, 1-5)
Ô Seigneur, à Béthanie,
Chez Lazare, Marthe et Marie,
Tu as voulu l’accueil de l’écoute
Et pas le bruit de casse-croûtes.
Viens demeurez chez moi. (cf. Lc. 10, 38-42)
Ô Jésus Eucharistie,
Tu es là présent dans l’hostie :
Mon cœur heureux veut bien t’ouvrir ses portes
Pour te redire en quelque sorte :
« Viens demeurer chez moi »
« Seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux,
Ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur », (Gn. 18, 3)
Oui viens Seigneur, viens chez moi !
Abbé Gaston AITONDJI